Adieu 2020 : retour sur une année parfaitement normale

Pour la deuxième année consécutive, je me fends d’un article récapitulatif. Il s’agit d’un retour professionnel sur l’année 2020, dont il est coutume de dire qu’elle fut (au moins) “étrange”. Les lignes qui vont suivre seront sans doute jargonantes et parfois auto-promotionnelles. Elles intéresseront ceux qui se posent sur ma personne des questions d’ordre technique. Que fait-il pour gagner sa vie ? Est-il fiable ? Dois-je faire appel à ses services ? (La réponse est oui). Pour les autres, il est sans doute inutile de pousser plus loin la lecture. Ceci dit, vous risqueriez de manquer la métaphore que je vais m’efforcer de filer pour conserver votre précieuse attention. Alors qu’elle vient de s’éteindre, il s’agira de décrire 2020 comme une petite vie, belle et rude à la fois.  


Jeunesse dorée

2020, comme toutes ses semblables, voit le jour un premier Janvier. Elle entame son existence dans l’insouciance de la jeunesse. Je fais sa connaissance à La Curiosité, ce petit espace du 5è arrondissement que je viens juste de créer avec Andréa Fernandez. Nous organisons des soirées, des ateliers de linogravure, des performances théâtrales, et même un repair café. Vigoureuse, 2020 me porte sur ses épaules et m’entraîne chez Adobe, pour qui j’écris des articles et des tribunes de dirigeants. Elle me dépose chez ENGIE, qui me confie toutes sortes d’objets rédactionnels, de la newsletter interne à rédaction de vœux. 2020 se lie d’amitié avec mes plus anciens clients. Grâce à l’aide d’Usbek et Rica, elle me transporte dans le futur de la confiance, à travers une longue note prospective destinée à La Poste. Toujours avec Usbek, elle m’accompagne dans mes déambulations urbaines chez Léonard, pour qui j’écris régulièrement. Elle me renouvelle la confiance du Monde (Le journal) et sillonne la France (le pays) à mes côtés pour couvrir un cycle de conférences sur le futur des villes. Le temps d’une pige chez Accenture ou d’un article pour Orange, 2020 profite d’une jeunesse dorée. 


Pour une fois que résilience est un mot utile

Puis tout s’écroule. Mi-mars, 2020 attrape le COVID. Les premiers jours, le temps s’arrête. 2020 semble vouloir m’entraîner dans sa chute. Mais les années ne s’éteignent pas avant le 31 décembre, et 2020 ne fait pas exception. Elle s’accroche, et c’est dans l’adversité qu’elle va m’offrir deux de mes plus belles missions. La première pour Edgeryders, une communauté hyperactive au niveau européen, qui me confie la production d’un guide complet sur l’émergence d’une “organisation distribuée”. Une mission entièrement réalisée en Anglais, ce qui n’est pas la moindre de mes fiertés cette année. La seconde (avec Sango) pour Enabel, l’agence de développement Belge, qui souhaitait repenser le format de son rapport annuel.

Nous sommes en Mai, 2020 va mieux. Avec Gestuelle, nous avons profité de du confinement pour développer une offre de livestream. Présentation de saison pour le Théâtre 13, conférence pour l’ANDRA, concert flottant pour le Festival Paris l’été : cette nouvelle corde à mon arc s’inscrit dans un contexte distancié. Pendant l’été, 2020 se repose. Un calme avant la tempête qui me donne l’occasion d’écrire pour Usbek et Rica : une revue de presse prospective pour un grand acteur français des matériaux, un article sur la fin du cash pour N26, une projection dans l’avenir de Citronault


Du travail, encore du travail (la référence)

La santé fragile de 2020 nous rattrape dès la rentrée, mais je suis assez miraculeusement épargné. Adobe et Engie continuent à faire appel à moi, Ici Barbès me donne l’occasion d’écrire pour EDF. Avec Le Monde, nous explorons l’avenir des mobilités grâce à Toyota. Avec le Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse, nous réfléchissons à une offre de médiation numérique repensée. Je passe des dizaines d’heures devant Zoom, pour mes formations de stratégie éditoriale au CELSA, puis pour mes cours de stratégie de contenu à l’HETIC. Je constate face à mes étudiants fatigués que 2020 n’a pas eu la même indulgence avec eux. Sur ses vieux jours, 2020 m’offre deux belles études prospectives avec Usbek et Rica, sur le futur de la ville, puis des mobilités. J’écris également une série d’articles prospectifs à l’occasion de la sortie d’un livre célébrant les 250 ans d’un assureur. Enfin, je travaille avec Irradié et Gestuelle à la conception d’une marque et d’un site dédié aux musiques contemporaines, dont la sortie est prévue dans deux mois… A cela s’ajoutent deux refontes de marques encore secrètes qui verront le jour cette année.

L’année 2020 s’est finalement éteinte un 31 décembre, comme de coutume. Tout ce qu’elle m’a permis de traverser n’est pas raconté ici, alors n’hésitez pas à passer en privé pour en savoir plus !


Bonne année =)

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