Un jour à NUMA – récit infraordinaire

Avec l’indépendance, vient la solitude, et donc la nécessité de retrouver une forme de sociabilité semblable à celle offerte par l’entreprise.

Or cela tombe bien, car les lieux proposant un espace de travail partagé fleurissent aujourd’hui. Je vous invite d’ailleurs à vous rendre sur Bureaux à Partager pour trouver chaussure à votre pied.

Tout cela pour dire que j’ai passé mon premier jour à NUMA, lieu récemment inauguré qui accueille aujourd’hui La Cantine, Le Camping, et plus.

Et pour dessiner une image de ce que signifie travailler dans un coworking, en toute normalité, je vous propose le récit de cette journée plaisante et ordinaire.

J’arrive à 10h30. Un coup de fil pro m’a mis en retard et je constate en arrivant que l’espace gratuit (rez de chaussée) où je souhaitais – évidement – m’installer est occupé par un événement.

10h35. Je monte donc au premier dans l’espace payant où je retrouve mon acolyte Mr Marronnier, fringant secrétaire général du Social Média Club et résidant permanent du lieu. L’étage est plein à craquer, le coworking, même payant, a du succès. Nous bavardons joyeusement autour d’un café.

10h40. Il est temps de se mettre au travail. Je m’installe, manque de détruire l’ordinateur d’un coworker et paye ma journée, 15 euros, grâce à un système automatisé. Je trouve ça froid et dommage, je préférais les tickets, mais le système est bien fait et rapide, donc je fais taire le nostalgique de 25 ans qui sommeille en moi.

12h40. Le fringant Mr Marronnier me propose d’aller manger dans un lieu proche qui propose de la nourriture japonaise. En amateur de cette dernière, j’accepte volontiers. Le restaurant a mis en place un système de paiement à base de gommettes qui permet au consommateur d’associer un prix avec des couleurs. Infantilisant et régressif, mais ça fonctionne. Makis, soupe, rouleau de printemps et back to NUMA.

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Ledit Nicolas, nous gratifiant d’une pose inédite.

Beau Gosse =)

13h. Nous nous installons dans la petite cuisine très sympa du coworking payant pour déguster nos roulés au riz. Nous sommes rapidement rejoints par Claire, collègue de Nicolas au SMCF et membre du gang recherche au CELSA et par d’autres coworkers dont les noms ont traversé mon esprit comme un poème de Maupassant pour un élève de primaire. Discussions : indépendance, noms de famille, misogynie, blasphème, recyclage, Didier Super.

14h. J’ai terminé ma « propale », je propose un café à Nicolas. Nous descendons (gentiment), les escaliers et Guy Kawasaki, invité star le 11 décembre, pour nous rendre au café. Comptoir, discussion sur les SMC Research Awards, passage d’une tête connue (Vincent Glad en l’occurrence) et retour au coworking.

16h. Le business est en règle =) Je décide d’écrire ce récit.

Si il se passe des trucs fous après 17h, j’éditerai cet article.

Voila ! Une journée de coworking, c’est assez rafraichissant lorsque l’on travaille en indépendant. D’autant plus que le NUMA est un lieu agréable à vivre et vivant.

Merci, et bonne journée !

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